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Paul Sédir, de son vrai nom Yvon Le Loup (1871-1926), fut l’une des grandes figures du martinisme de Papus (Gérard Encausse) qu’il rencontra en 1899. Passionné par l’occultisme, il fut d’abord un autodidacte avant de s’impliquer activement au sein de l’Ordre martiniste, de l’Ordre Kabbalistique de la Rose-Croix mais aussi dans les rites maçonniques égyptiens. Il fit aussi la connaissance de Charles Barlet qui l’introduisit dans l’HBofL, l’Hermetic Brotherood of Luxor, l’une des organisations les plus intéressantes de l’époque par son corpus et ses pratiques. Il fut également évêque de l’Eglise Gnostique. Il fréquenta la plupart des figures de la scène initiatique et occultiste de son époque. Sa rencontre avec le Maître Philippe de Lyon marqua un tournant dans sa vie spirituelle, il choisit alors de se consacrer à une mystique chrétienne dépouillée. En 1920, il fonda les « Amitiés spirituelles » pour diffuser ses travaux.

Ce livre, Les Plantes Magiques, date de sa longue et riche période occultiste. Il s’agit de la réimpression anastasique de l’édition de 1902.

L’approche développée dans le livre est plutôt hermétiste et pratique. Sédir inscrit le monde végétal en général et les végétaux en particulier dans le vaste système des correspondances afin d’en rechercher les vertus et les applications. Il présente les rapports subtils entre l’homme et les plantes aussi bien dans le champ de la thérapie que dans le champ de la magie. Il croise des savoirs populaires avec des considérations alchimiques ou astrologiques.

« La plante, dit-il, peut nourrir l’homme, c’est-à-dire en réparer les pertes organiques.

1e Dans son corps physique, soit l’alimentation.

2e Dans son corps électro-magnétique, soit la cure des maladies.

3e Dans son corps astral : somnambulisme, extases, cérémonies magiques, divination.

L’homme à son tour peut trois choses pour la plante :

La cultiver (agriculture magique).

La rédimer (croissance magique).

La ressusciter (palingénésie). »

Tous ces points particuliers sont examinés dans le livre qui se termine par un petit dictionnaire de botanique dans lequel les vertus et usages, thérapeutiques ou magiques, de chaque plante, sont présentés de manière succincte mais aussi les périodes ou modalités de cueillette et la partie de la plante à privilégier.

L’ouvrage rend compte aussi des connaissances de l’époque et des rapports que le mouvement occultiste pouvait entretenir avec la nature en général et les plantes plus spécifiquement.

Source : La Lettre du Crocodile

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