Sommaire de cette livraison : L’utilisation industrielle des animaux par Laurent Bastard – Heurs et malheurs du travail par Jean-Marie Moine – Le blason des Compagnons par Jean Philippon et Serge Etienne – Les dernières demeures des Compagnons tourangeaux par Laurent Bastard et Pierre Graindorge.
L’étude de Laurent Bastard rend compte du rapport industriel étroit entre l’homme et l’animal. Il rend compte de « la surprenante ingéniosité de l’homme, qui a découvert, on ne sait trop comment à des époques où les analyses chimiques n’existaient pas, les propriétés de certaines substances animales (en matière de teinture ou de fixation des parfums, par exemple). »
Il montre également « comment le développement des besoins a entraîné, parfois, la raréfaction des matières premières animales et don leur coût, ce qui a eu deux conséquences : soit essayer de reproduire les espèces animales en captivité (élevage des animaux à fourrures, des autruches, des escargots, etc.) soit de rechercher des produits de substitution issus de substances minérales (la houille et le pétrole).
Laurent Bastard s’interroge aussi « sur les conséquences d’une nouvelle notion, apparue à partir des années 1960, celle de l’environnement. A l’idée de l’homme maître de la Nature, s’est substituée celle de l’homme élément d’un ensemble où il est replacé au même niveau que les autres espèces animales. Brusquement, après des siècles d’utilisation industrielle des animaux, de leur exploitation massive, il est apparu qu’elles pouvaient avoir aussi des conséquences sur la survie même de l’espèce humaine. »
Le travail, très intéressant, de Jean Philippon et Serge Etienne ne porte pas sur la signification des blasons compagnonniques mais sur leur diversité et sur les outils sollicités et leur usage.
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