Le Fil de Pénélope d’Emmanuel d’Hooghvorst
Votre jeune âge vous a empêché d’avoir en main la célèbre revue d’hermétisme « La Tourbe des Philosophes » (1977-1995) ? Vous vous demandez ce qui se cache derrière la notion un peu vague d’un message universel, unique et atemporel, que l’on retrouverait dans nos contes, archétypes et les différentes sagesses ? Vous allez adorer le « Fil de Pénélope » dont le Tome 1 vient de reparaître chez Beya Editions !
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Son auteur est belge. Il se nomme Emmanuel d’Hoogvorst et a vécu de 1904 à 1999. Erudit, spécialiste des langues anciennes, cet homme s’est adonné à l’alchimie pratique et le destin voulut qu’il croisât la route d’un certain Louis Cattiaux, célèbre mystique et auteur du visionnaire « Message Retrouvé » …
Universalisme n’est pas syncrétisme
Ce recueil, « Le Fil de Pénélope ou clef des fables », recense les articles rédigés par Emmanuel d’Hooghvorst et parus dans « La Tourbe des Philosophes » puis dans la revue « le Fil d’Ariane ». De Virgile à Charles Perrault, en passant par Homère, Cervantès et Dante, l’auteur affirme avoir mis à jour, au fil de ses monumentales recherches, un continuum caché, d’ordre spirituel, qui unirait tous ces textes et répondrait à toutes les interrogations qu’ils suscitent. A savoir :
percer le mystère de l’Homme et de la Nature, de façon concrète et accessible, loin d’une érudition sèche, et clivante …
Ce mystère, ce message universel d’Hermès, il ne se laisse s'approcher qu'à mots couverts, par allusions et métaphores (cf. la tradition rabbinique ou encore la célèbre énigme du Sphinx). Cette prudence, ce voile que certains nomment « cabbale phonétique », ou « langue des oiseaux », ne va pas sans rappeler la nécessité d’une protection pour l’homme de la caverne (cf. Platon).
Souhaitez-vous lever ici un pan de ce voile qui trouble notre vision de cette union entre Ciel et Terre (mythe de Didon) ? Découvrir la maïeutique contenue dans la fable « le Corbeau et le Renard » ou encore vous interroger sur la constance des figures ressuscitées, revenues du royaume des morts : Hénoch, Orphée, Jésus, Lazare ?
Cet aller-retour, à travers le temps et les idées, vous rappellera, comme nous-le dit Stéphane Feye avec une pointe d’humour, que « nos anciens n’écrivaient jamais pour ne rien dire », et que ceux qui sont revenus de ce monde-là, attestent avec sagesse et détermination de l’existence d’un lien entre Science et Foi.
Un « fil », nommé ici « Pénélope » qui, s’il demeure invisible, constitue un guide inaltérable pour retrouver ses fondamentaux et connaitre sa mission de Vie.