Dans l’ouvrage Voyages ultimes, Robert A. Monroe traite du sujet de la conscience post-mortem.
« Une expérience contrôlée de sortie hors du corps demeure, nous dit-il, le moyen le plus efficace que nous ayons trouvé pour réunir des Connues afin de créer une Perspective différente. Le premier, et sans doute le plus essentiel, de ces Connues est la survie à la mort physique. S’il existe un meilleur moyen que la sortie hors du corps pour l’établir – et non seulement par l’espérance, la foi ou la croyance, mais bien par la connaissance –, nous ne l’avons pas encore découvert. Tous ceux qui n’acquièrent qu’une modeste maîtrise de la sortie hors du corps parviennent rapidement à ce stade de connaissance. De plus, cette survie a lieu, que nous le voulions ou non, indépendamment de ce que nous sommes ou de ce que nous faisons dans la vie physique. »
Ce qu’il observe, de la manière la plus rationnelle possible, à travers le traitement de nombreux comptes-rendus d’expériences fait écho à quelques connaissances que les grands textes traditionnels sur le sujet présentent. Certaines observations de Robert A. Monroe évoquent les voies d’éveil :
« L’attachement de notre esprit-conscience à l’environnement physique est très fort. Pratiquement toutes nos pensées sont exprimées en termes d’espace-temps. Or, nous nous trouvons maintenant confrontés à la nécessité de traduire quelque chose de fondamentalement étranger en une notion compréhensible ici et maintenant. »
« Plus important encore, l’esprit-conscience qui s’exerce dans l’état hors du corps diffère sensiblement de celui de l’état de veille physique. Au départ, la concentration intellectuelle et analytique ne semble pas présente, du moins pas dans un langage compréhensible. »
« Dans la conscience de l’esprit hors du corps, tout ce que nous sommes est manifesté, pour ainsi dire, « au premier plan » et au grand jour. Il n’y a pas de subconscience ou de non-conscience enfouie sous des couches de contrainte. »
Après le décès de Robert A. Monroe en 1995, l’institut qu’il avait fondé dans les années 50 et qui rassemble de nombreux spécialistes de disciplines variées, psychologie, médecine, physique, biochimie… poursuivit son œuvre sous la direction de sa fille, Nancy H. Mc Moneagle. Le champ des recherches et des applications de l’institut aborde de nombreux thèmes comme le sommeil, l’apprentissage, la thérapie, toujours autour de la technologie du son nommée Hemy-Sync.
