Coelum Reseratum Chymicum de J.G. Toeltius, Sesheta Publications
Beaucoup d’incertitudes demeurent et sur le texte et sur l’auteur de ce traité alchimique malgré les propositions d’Alexandre de Danann et de Christopher McIntosh.
Dans l’introduction, l’éditeur précise que « ce texte circula durant des années dans les milieux Rose-Croix, sous forme de manuscrit avant d’être imprimé par la seconde génération des Rose-Croix d’Or en 1737 », une branche qu’il convient de distinguer de la Fraternitate Rosae et Aureae Crucis du XVIIe siècle. Plusieurs manuscrits du Coelum Reseratum Chymicum ont été retrouvés. Deux se trouvent au Wellcome Institute de Londres qui conserve nombre de trésors traditionnels. Bien que ce texte soit généralement associé au courant rosicrucien, rien ne permet d’affirmer à ce jour que l’auteur appartenait à ce courant.
L’auteur n’a pas été identifié. Plusieurs hypothèses, parfois fantaisistes, ont été avancées.
C’est sur le texte lui-même qu’il convient de se concentrer. Le Coelum Reseratum Chymicum est d’une importance similaire à celle du Thesaurus Thesaurorum. Il aborde clairement nombre d’opérations alchimiques. Les écueils à éviter, les tours de main nécessaires sont indiqués par le commentateur, Johann Carl von Frisau.
Cet ouvrage fait partie de manière indiscutable du corpus nécessaire à la compréhension et à la pratique de l’alchimie opérative.