Cette fois, L’Escholier de Dieu, roman historique passionnant, nous emmène dans le XVIème siècle, au cœur des intrigues politiques et religieuses, qui vit la chasse aux sorcières, la lutte absurde et sanglante de Rome contre les « hérésies » et la naissance du protestantisme.
Mikaël, le personnage central du roman, connaît un destin exceptionnel où les tragédies tiennent une place essentielle. Né dans la lumière magique de la Finlande, plus tard étudiant à la Sorbonne, il devient l’espion du roi du Danemark, rencontre tant Luther que Paracelse et assiste à la naissance de grands bouleversements culturels et religieux sur trame d’une histoire d’amour passionné et dramatique avec une « sorcière ». Il croise le fer brûlant de l’Inquisition, s’interroge sur le sens des guerres de Charles Quint et jette un regard lucide sur la chrétienté.
« J’ai vu d’étranges choses tout au long de ma vie, et je ne saurais donc affirmer que la sorcellerie n’existe pas ! Du reste, la preuve la plus solide ne réside-t-elle point dans le fait que le docteur Luther, l’archi-hérétique en personne, partage en cette matière le point de vue du Saint-Père ! Je maintiendrai jusqu’à mon dernier souffle, dussé-je pour cela finir sur le bûcher, que les méthodes que pratique la sainte Eglise sont fausses et pleines d’horreur. En outre, je suis convaincu que l’on taxe souvent de sorcellerie des actes qui ne sont que l’expression du désir qu’éprouve tout être humain à se frayer une voie vers l’Eternité. »