Urbiger est très peu connu, rarement cité, ses écrits sont pourtant d'importance. La bibliothèque de Zurich conserve trois textes dont les deux textes publiés ici et un texte apocryphe dont l'existence pourrait laisser à penser que Urbiger pourrait être le nom d'un groupe plutôt que d'un individu. De fait, il n'y a à ce jour aucune information au sujet de ce personnage. Ces textes furent publiés en première édition à Londres en 1690 par Henry Fairborne, puis en Allemagne en 1691 par Johan Caspar Birckner.
Le premier texte, Circulatum Minus, traite d'alchimie végétale, le second texte Circulatum Major traite d'alchimie métallique, traite des points techniques les plus délicats des différentes phases, notamment les différents Mercures, les diverses voies, l'ordre chronologique des opérations, etc.
Un certain nombre des aphorismes rassemblés ici concernent à la fois l'alchimie externe et l'alchimie interne. Ainsi:
Notre serpent, qui se trouve au plus profond de la terre est, entre toutes choses créées, quelque nom qu'on leur donne, le sujet d'une nature femelle le plus prochain de notre dragon. Par leur copulation, on fait apparaître une semence astrale et métallique, contenant en elle nos éléments, capable d'accomplir tout le mystère d'Hermès, avec cependant quelques frais et délais plus grands.
Les deux textes devraient satisfaire les plus exigeants dans le domaine de l'alchimie, ils constituent également un très bon sujet d'étude de symbolisme pour les Maîtres Maçons.
Éditions Ramuel, 225 rue des Princelles, 60640 Villeselve