Saturne et Pluton dans le thème de C.G. Jung (2/4)
Saturne et Pluton : un tandem infernal ? Pas si l’on accepte l’adage alchimique selon lequel « grandir, c’est toujours mourir un peu », nous rappelle Luc Bigé en introduction de ce second volet portant sur l’influence de l’astrologie dans la vie de Carl-Gustav Jung.
Après un premier exposé qui avait présenté le thème de naissance « de cet archéologue du psychisme » : entrons à présent dans l’observation précise des transits que Saturne (Maitre de son Ascendant) et Pluton (carré natal au Maitre de l’Ascendant) eurent dans son parcours ; tant sur un plan professionnel que personnel.
abonnez-vous pour un accès à tout le catalogue !
Deux planètes, (deux archétypes ?), imposantes, face auxquelles aucune tergiversation n’est envisageable…. Quelle influence eurent-elles sur ce génial psychiatre à qui l’on doit la notion d’inconscient collectif ?
« Jung eût la fulgurante intuition d’accepter tout-au-long de sa vie ces influx planétaires » affirme Luc Bigé.
Après un préambule d’astrologie « pure et dure » portant sur l’art d’interpréter les transits, Luc Bigé nous retrace le parcours de Saturne dans la vie de Carl-Gustav Jung.
Des rendez-vous toujours « décisifs » : tour à tour « constructifs » qui se produisent à l’âge de 30 et 60 ans (conjonction puis retour de Saturne sur sa position natale) ou bien « abrasifs » (opposition à 45 et 75 ans).
Ainsi depuis son entrée à l’université de Zurich (à l’âge de 30 ans, en 1905) jusqu’à sa découverte de l’Alchimie, grâce à Wilhelm (à 59 ans, en 1934), Luc Bigé nous retrace les grandes étapes du parcours intellectuel – et spirituel - de Jung.
Une dialectique unissant deux langues, deux mondes : la psychologie analytique et l’astrologie. Deux rives que Jung semble être parvenu à relier : « en acceptant ce qui surgit de son inconscient », tout en « acceptant, à la fois, les influx planétaires ». Uraniens et plutoniens notamment…
N’est-ce pas cela, finalement, l’individuation ?