Géobiologie et polarité des matériaux, formes et cohérences moléculaires
Des mégalithes, on connait quelque peu leurs usages funéraires, cultuels ainsi que leurs orientations en rapport avec les mouvements du Soleil et de la Lune : solstices et équinoxes. Justement, dans ce second entretien réalisé en compagnie de Carole Moreau, Pierre Thibault nous emmène vers une direction beaucoup moins connue de ces anciennes constructions : leur électromagnétisme.
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Si l’affirmation, selon laquelle les menhirs (« pierres dressées ») seraient des aiguilles d’acupuncture géantes fichées dans l’écorce terrestre et disposées selon une grille de courants telluriques (Bovis, Schumann, Curry etc…) est bien connue des géobiologues, Pierre Thirault aborde dans cet entretien non pas la question de la localisation de ces bâtiments (le « où ?»), mais bien « le quoi ? ». C’est-à-dire le choix de ces matériaux.
La pierre et le bois conserveraient une empreinte du pôle magnétique terrestre. Un axe tête-racine chargé électriquement, tel des piles, et facteur d’une harmonie naturelle.
Le terme d’électricité en implique un autre, celui de polarité composée d’un « plus » et d’un « moins » : entre ces deux pôles circulent des champs d’énergie. Ces champs sont présents dans la nature mais paradoxalement, « force » est de constater que nous ne les percevons plus vraiment.
Quiconque étudie les lois du monde végétal connait bien sa formidable faculté d’orientation, nommée « tropisme » : en réaction avec un stimulus externe (luminosité, chaleur, texture, gravitation terrestre etc… ) la plante sait ce qui est bon pour elle, c’est-à-dire, favorable à sa croissance.
L’homme du paléolithique/néolithique était-il doté d’une faculté analogue, faculté que nous aurions perdue au fil du temps ? A quels stimuli externes était-il sensible et conséquemment, ces monuments seraient-ils les vestiges de son ancienne médecine ?
« Les mégalithes ont un souffle » : l’homme contemporain s’est coupé de ce ressenti, cette pulsion lui est devenue indifférente.
Pierre Thirault expose ainsi ici une partie de ses nombreuses recherches. Si, certes, elles démarrent à notre ancien néolithique, elles couvrent un spectre beaucoup plus large, embrassant également les églises médiévales, et allant jusqu’à notre habitat contemporain. (Ce qu’étudient les élèves qu’il forme dans son école NDLR).
Un échange riche et passionnant, qui se verra prolongé, de manière pratique dans une forêt bretonne, dans le prochain documentaire « Astro-Géométrie en Bretagne », où la question de l’eau, du féminin (compris ici comme élément de « réceptivité » et non genré) seront abordées.
De même, les réactions moléculaires à la lumière par le quartz (où l’on retrouve un phénomène de polarité droite/gauche, + et -) seront réévoquées, plus en détail, et toujours de manière pédagogique.
Si la question du « vivant » s’étudie de nos jours sous toutes ses coutures, avec des moyens financiers conséquents dans des laboratoires « hi-tech », uniformisés et aseptisés, il semblerait que les perceptions de nos lointains ancêtres, fruit de l’osmose qu’ils formaient avec leur environnement direct, pierres, végétaux, animaux et astres, échappent encore aujourd’hui, aux radars de notre « modernité »…
Et pour Pierre Thirault de conclure : « si la connaissance est d’ordre intellectuel, l’information, elle, est directe… »
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Série d'entretiens & webdocumentaire :
Film 1 : La vision de l’aigle selon Pierre Thirault
Film 2 : Géobiologie et polarité des matériaux - Formes et cohérences moléculaires
Film 3 : Astro-Géométrie en Bretagne : chapelles Notre-Dame de Manéguen et Saint-Michel de Guénin (webdocumentaire)
Film 4 : L’attention, l’intention, l’évocation : des techniques simples d'éveil intérieur