Le souffle de la Licorne, éveil initiatique au féminin de l'être
"Une femme ressent avant de savoir !" nous-dit Anne Maraud. Cette perception intuitive, Anne Maraud y fut confrontée dès son enfance par des perceptions extrasensorielles.
Frappée très tôt par la maladie, elle parvint toutefois à transformer ce mal en opportunité. Une opportunité pour évoluer : en partant du biologique, elle s’interrogea successivement sur le caractère systémique du mal qui la rongeait, puis intégra la grande question du Sens. Un questionnement qui engendra par la suite un élargissement de conscience.
Un accouchement par le haut (cf. la maïeutique), une voie directe sans retour possible qui lui fait dire depuis :
"la maladie m’a conduite à l’initiatique".
Cet état d’Être, profond et intense, il lui fut demandé de le transmettre.
Un songe poétique lui susurra le nom de son enseignement et de sa mission de vie: le Souffle de la Licorne.
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"La licorne nous fait vivre par le corps un processus de verticalisation"
La licorne est un animal onirique dont le symbolisme est présent dans de très nombreuses traditions. Sa caractéristique ? Elle est d’une grande pureté et seule une jeune femme, vierge, peut s’en approcher ….
Le cheminement que propose Anne Maraud se base sur un processus en étapes clairement graduées et redonne à la part féminine, qui repose en chacun de nous, toute son importance.
Sa finalité est de rétablir ce lien primordial, trop souvent engrammé, qui unit corps, âme et esprit.
Pour elle, ce pneuma, ce souffle, "donne corps à l’âme" : le verbe se fait ainsi chair et se recorporise. L’accomplissement de son enseignement se fait d’ailleurs dans la nature, en contact direct avec "les élémentaux" (une hiérarchie dont la Salamandre est le moyeu central, ndlr).
La Licorne : un élémental de la Nature ?
Avec en arrière-plan l’arbre de vie de la Kabbale juive et le symbolisme du corps humain, Anne Maraud nous donne, dans cet entretien mené par la journaliste Déborah Donnier, un aperçu passionnant de son enseignement.
Et si ce fameux lâcher-prise, dont se repaisse nombre de commentateurs (très souvent masculins), "cet état d’accueil et de vacuité" était en fait l’apanage exclusif de notre part féminine ?
Cette faculté de "ressentir avant de savoir", avec sa part d’irrationnalité et de subjectivité, n’est-ce pas La Voie qui mènerait au sacré ?
Eléments de réponses dans cet échange passionnant... et 100% féminin !