La littérature New Age ou comment transcender les nationalismes ?
A quoi reconnait-on le « New Age », quelles sont ses caractéristiques, et derrière son ambition de favoriser la venue d’une nouvelle ère dans laquelle une paix mondiale, durable, s’instaurerait : est-il porteur d’une dimension politique ? Damien Karbovnik, historien et sociologue, s’attache dans cet exposé à répondre à cette question.
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A travers les écrits de trois auteurs renommés de la littérature « nouvel âge » : Paulo Coehlo, James Redfield et Bernard Werber, il va tenter d’analyser les lignes de forces communes de leurs romans et décoder la vision politique qu’ils contiennent.
Une approche où l’utopie le dispute à l’idéal, l’unité à l’uniformité.
L’organisation d’une nation, d’un clan ou d’un éco-lieu (sujet très en vogue actuellement) nécessite l’instauration et l’admission de règles autour desquelles le collectif et le particulier vont s’articuler.
De quels types de lois, de sociétés, ou de « démocratie mondialisée » serions nous les témoins, si - faisons à notre tour aussi un peu de fiction - la Prophétie des Andes, l’Alchimiste ou les Fourmis devaient servir de socle pour une nouvelle constitution politique ?
Assisterions-nous à la naissance d’un nouvel ordre mondial possiblement totalitaire ou au contraire verrions-nous éclore ici et là des « oasis » locaux, libertaires et autogérés, « sentant bon la tome de chèvre » pour reprendre un refrain de Jean Ferrat ?
Eléments de réponses de Damien Karbovnik, dans cet exposé enregistré lors de la 39ème Journée Politica Hermetica « Ésotérisme, littérature et politique », que nous remercions.