Du Logos et du Père
Le chapitre XVII du quatrième évangile est un passage singulier dans tout le canon chrétien. Jésus, le Dieu fait homme, le Logos incarné, s’y adresse longuement à un "autre" Dieu, le Père des Cieux; et cela, quelques instants seulement avant son arrestation.
Jean Pataut nous livre ici, dans ce qu’il nomme "un essai ésotérique", un commentaire inhabituel sur ce texte central de la pensée johannique. Pour cela, il prend comme principale grille de lecture l’Arbre séphirotique et replace ce chapitre XVII dans le cadre culturel de la pensée hellénique, alors dominante aux temps du christianisme naissant - d’où de nombreuses références au gnosticisme et au néoplatonisme.
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Un entretien mené par Sébastien Morgan qui ne manquera pas de vous familiariser avec des notions théologiques subtiles….
Les réponses de Jean Pataut nous invitent à méditer sur la nature et les mystères du Christianisme en tant que "nouvelle alliance", trinitaire*, émergeant du monothéisme stricto sensu de la Tradition juive qui prévalait alors.
* La Trinité dans le christianisme représente la compréhension du Dieu unique en trois personnes : le Père, le Fils et le Saint-Esprit, tous trois égaux, participant d'une même essence divine et pourtant fondamentalement distincts.