Architectures rosicruciennes
Les Rose-Croix sont aussi appelés « Nobles Voyageurs » : de grands initiés qui traverseraient le temps, les époques et apparaitraient à certains moments propices de l’histoire. Justement, il y a quatre siècles de cela, vers 1615, apparaissait en Allemagne la Fraternité Rose-Croix. Un collège (secret) et trois manifestes allaient présenter au monde leur pensée, directement issue des idéaux de la Renaissance (néo-platonisme et hermétisme), et vivifiée par la médecine de leur génial contemporain, un certain Paracelse.
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Précision chronologique : nous nous trouvons alors un siècle avant l’avènement des Lumières françaises, britanniques ou allemandes, un siècle aussi avant la constitution des premières loges franc-maçonniques spéculatives, et deux siècles et demi avant l’essor des cénacles occultistes et opératifs...
La Rose-Croix, un courant mystique, ésotérique, qui irrigue l’imaginaire de l’Occident depuis plus de quatre siècles. Mais pas que l’imaginaire…
William Pesson est architecte, mais aussi historien de l’architecture. Il brosse ici une vaste frise chronologique, partant du XVIIème et débouchant sur l’époque contemporaine. Frise illustrée de nombreux exemples, ou cours de laquelle l’universalisme rosicrucien s'est confronté à la pierre, au bois puis au béton. En effet, dès 1615, les premiers temples rosicruciens étaient déjà esquissés !
Quand l’idéal devient matière, quand le principe théorique se confronte à la manifestation.
« Quête d’absolu », « Ami de Dieu », « Art Total » : la mystique emprunte de nombreux chemins, de nombreux noms. Et se matérialie, comme il est dit, en de nombreuses demeures.
Mais concrètement, quand il s’agit de bâtir un lieu, une cheminée, une salle d’opéra ou un temple, destiné à recueillir (voire intensifier) la course du Soleil ou agréger l’énergie des pratiquants : comment les architectes s’y prennent-ils ? Quelles régles suivent-ils ?
Edifier son temple intérieur, ou ccontempler un temple extérieur : William Pesson nous fournit ici de nombreuses clés pour comprendre ce "je" de miroir.
Des clés autant pratiques... qu’invisibles !