Neptune, l'ouverture vers l'infini
"Les neptuniens rêvent d’immensité, mais ne se donnent que rarement les moyens d’atteindre leurs objectifs !" nous dit Luc Bigé. Les planètes se suivent, se complètent mais ne se ressemblent pas. Si Uranus-Prométhée incarnait le mythe du progrès avec son corollaire d’individualisme et d’originalité revendiquée, Neptune-Poséidon symbolise le mythe du sauveur et les grands idéaux de fraternité. Jésus serait sans doute son meilleur ambassadeur, de part non seulement ses nombreuses planètes natales situées dans le signe des Poissons, mais aussi, et surtout, avec l’avènement concomitant de l’ère des Poissons.
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Clin d’œil de l’histoire : la découverte de Neptune en 1846 coïncida avec le début de l’idéal communiste.
Le neptunien est attiré par la magie des images
Les mots "image" et "magie" forment une anagramme, et ce n’est certainement pas le fruit du hasard … Une personne marquée par Neptune va se distinguer par sa faculté innée à s’ouvrir à la totalité des mondes. A son plus haut degrés d’accomplissement, on trouve le mystique. A son plus bas niveau, on retrouve des personnes victimes de cette empathie envahissante, parfois destructrice, et propice aux paradis artificiels. La gageur pour un neptunien, c’est de parvenir à
vivre ses rêves et non rêver sa vie…. Difficile adéquation !
A l’instar de la célèbre parole : "je suis dans ce monde mais je ne suis pas de ce monde", cet idéalisme peut vite s’étioler dans la rêverie, dans un imaginaire mal maitrisé que Pascal qualifiait de "folle du logis". D’où le rôle et l’importance de l’Initiation, d’une transmission par un guide, un maitre ou un guru, tous ces termes sont équivalents et si la sémantique varie au fil des époques ou des contrées, la dynamique astrologique – en tant que science traditionnelle - demeure constante.
Cette difficile adéquation on la retrouve dans le signe des Poissons et la Maison XII, une Maison que l’astrologie traditionnelle considère comme "lieu d’enfermement", tandis que l’astrologie humaniste la nuance en y décelant ce que les anciens nommaient "la pesée de l’âme".
Dernière maison du cycle du zodiaque, ce bilan peut tour à tour devenir "prix nobel" ou "prison" !
Saturne, ce rempart, ce grand patron, gardien d’un monde stable et apparemment immuable, dernière planète visible et collective qui fit autorité depuis Ptolémée (Ier) à Galilée (XVIème), tu as reçu tes premiers boulets de canon par Uranus (1781). Neptune (1848) parviendras-tu à parachever ce percement et réduire ce rempart en sable ?
A travers ce dépassement "du Père", n’est-ce pas toute la dynamique chrétienne d’amour inconditionnel "neptunien" qui trouve là son acmé ?
Mystère, mystique, mutus… un silence que Pluton-Hadès (découvert en 1931) ne manquera pas de venir colorer et enrichir "à sa façon".