Les transits en astrologie : illustration via les planètes lentes
Vous souvenez-vous de ce qu'il s’est passé dans votre vie à l’âge de 14-15 ans ? Ou de 29 ? Certainement beaucoup de choses ! En effet, ces années sont considérées comme des périodes charnières par les astrologues car elles représentent le retour de la planète Saturne (« le grand patron») : sur la position qu’il occupait dans votre thème natal, à l’âge de 29 ans donc ; et à mi point, vers 14 ans et demi, en opposition. Des rendez-vous toujours très structurants, et parfois abrasifs : Saturne représentant tant d’un point de vue astronomique que symbolique la notion de cadre, de structure et de limites….
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Cette planète constitue en effet un seuil : avant lui, on trouve les planètes « rapides » et au-delà, les « trans-saturniennes » qui sont très lentes, donc collectives, et redoutablement puissantes…
S’il a été donné aux hommes de comprendre qu’avec Saturne « on ne tergiverse pas », avec les trans-saturniennes, cette question ne se pose même plus…
A l’occasion de cette intervention donnée en hommage à André Barbault, Catherine Aubier nous relate dans une première partie les conseils que ce grand monsieur de l’Astrologie lui prodigua alors qu’elle débutait. Notamment celui de privilégier les transits, qui sont des mouvements réels des planètes, au détriment des révolutions solaires et autres directions.
Dans une seconde partie, Catherine Aubier évoque ses conclusions personnelles quant à un axiome très important, qui divise bien souvent les astrologues entre eux : quel écart (orbe) peut-on considérer entre deux planètes ; que ce soit dans l’interprétation d’un thème de naissance ou l’observation d’un transit ? La solution serait à chercher, selon elle, moins en terme de distance géométrique et quantitative, mais plus dans une approche qualitative : le « facteur temps ».
Dans un troisième temps, elle évoquera de quelle manière les planètes rapides peuvent servir de catalyseur, lors du transit d’une planète lente...Phénomènes assez fréquents en tant que tels, que Catherine Aubier nomme « les effets collatéraux », mais où toute la différence entre deux interprétations différentes reposera sur la faculté de l’astrologue à hiérarchiser ces influences entre-elles : intérieures et extérieurs, natales et conjoncturelles…