Introduction aux astrologies chinoises : 111 Astres et Ba Zi
Si, au détour d’une conversation, vous entendez une personne affirmer que « le singe contient du métal », assurément allez-vous vous interroger sur son sérieux ou sa stabilité mentale… Mais si cette même personne vous explique qu’à travers l’élément « métal » il faut entendre les caractéristiques « dur » et « tranchant », alors vous commencerez à saisir que son langage est imagé et ainsi pénétrer au coeur de la pensée chinoise !
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Les chinois sont des gens pragmatiques et leur spiritualité n’échappe pas à cette exigence de « confrontation au réel », de « résistance face au temps » et à « cet idéal d’universalité ». Pour eux :
les animaux et éléments sont des supports de compréhension des choses célestes.
A travers les notions de Yin/Yang, du Chi (énergie vitale), de l’acupuncture, on constate que la culture chinoise se base sur l’observation de la nature (les cinq éléments), ses cycles (les saisons) et l’influence que tous ces éléments « extérieurs » peuvent engendrer « à l’intérieur » de nous. Sur nos organes (vitaux et secondaires), nos pensées, nos humeurs etc…
Rappelons que de tout temps, et dans toute culture digne de ce nom, l’homme est considéré comme un point médian (et non central) entre la Terre et le Ciel : observer puis comprendre ces lois, ces interactions, relève du B.a.-ba…
L’Astrologie des 111 Astres et le Ba Zi, la voie des Quatre Piliers
Olivia Roy et Philippe Doussin sont tous deux grands connaisseurs de la culture chinoise. Ils travaillent respectivement dans le Feng Shui et l’Aïkido. A notre demande, ils ont accepté de nous présenter l’astrologie qu’ils aiment et pratiquent : le Ba Zi et l’Astrologie des 111 Astres.
Au fil de cette table-ronde, vous comprendrez ainsi la complémentarité de ces deux systèmes astrologiques, leurs origines et complémentarité. En filigrane, aussi, se dessine un cousinage avec l’astrologie pratiquée en Occident qui nous rappelle notre récente collection avec Denis Labouré.
Une influence qui nous rappelle l’existence d’un « tronc commun » que certains nomment archétypes ou Tradition, et qui plonge ses racines dans les temps immémoriaux de notre Psyché... Non pardon, de notre histoire.