Saturne : sage ou démon ?
Saturne est associé à Cronos, le Dieu du Temps "celui qui dévore sa création pour la ré-enfanter". En psychologie il représente le Père, le Surmoi, l’autorité et nous renvoie donc à la notion de limite. En astrologie, aussi, Saturne constitue une limite: c’est la dernière planète visible "à l’œil nu". Une limite oculaire certes mais avant tout, une limite humaine !
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En étudiant l’histoire de Saturne, on constate qu’histoire, politique, arts, psychologie et astrologie ne font qu’un. La pansophie des sages se forme… Mais pour quel enseignement ?
L’année 1781, avec la découverte d’Uranus, marque le franchissement de cette limite saturnienne. En pénétrant au-delà de ce royaume connu, un voile s’est affaissé pour donner naissance à une nouvelle humanité, un monde où l’homme vise à s’affranchir des anciennes tutelles et de toutes les limites imposées. Les premières d’entre-elles à en pâtir : le monarque puis le curé.
Le père est-il satisfait-il de l’émancipation de ses "rejetons", ou au contraire furieux ?
Pour répondre à cette question, Sophie Hérolt-Petitpas a réuni deux astrologues de renom : Valérie Darmandy et Bernard Duchatelle (plus connu sous le nom "Bernard l’astrologue").
- Pourquoi appréhende-t-on donc tant un transit de Saturne ?
- En quoi cette figure paternelle nous renvoie-t-elle à un sentiment de faute : le père peut-il être autre que "fouettard" ?
- Comment "faire sien Saturne", c’est-à-dire transformer symboliquement le plomb en or… ?
Un échange dont les enjeux ici dépassent largement la mythologie, la psychologie et même l’astrologie : il est question ici de renaissance, de mort au vieil homme, bref d’initiation et d’alchimie spirituelle !