Philosopher par le Feu
Orient et Occident se rejoignent sur les deux acceptions suivantes. Premièrement, "est philosophe" toute personne qui aime la sagesse (Sophia). Deuxièmement, le Feu symbolise le désir, les passions, tout ce qui est irrationnel, potentiellement dangereux et dévastateur…
Comment donc parvenir à "philosopher par le Feu", puisque d’un côté nous avons l’image d’un sage cultivant l’équanimité, la juste mesure et de l’autre celle d’un Vulcain suant à grosses gouttes devant un fourneau qui menace à tout moment de le brûler ?
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Paradoxe ? Provocation ? Pour Françoise Bonardel, la réponse se situe justement dans la subtile conjonction des opposés :
prendre un élément dévastateur pour élaborer une force de sagesse.
A la suite de Platon, du Bouddha, et plus près de nous de Gilbert Durand, Gaston Bachelard, Michel Foucault ou encore Simone Weil, Françoise Bonardel nous exhorte dans cet entretien de deux heures à une revalorisation du pouvoir de l’imaginaire, à l’instar des exercices spirituels antiques.
Cette Philosophie par la Feu est tout sauf un travail intellectuel ou discursif, elle va beaucoup plus loin : c’est un savoir qui transforme l’individu en profondeur.
Loin des stéréotypes "rose bonbon", " gorgeous" d’une spiritualité mercantile, superficielle donc caricaturale, qui promet attraction, abondance et réconfort, Françoise Bonardel nous invite à considérer cette démarche dans toute sa radicalité…. et opérativité !
Cette Philosophie par le Feu est-elle la la première étape de l ’Initiation ? Notamment dans ce que les alchimistes nomme l’Adepta ?
Eléments de réponses de Françoise Bonardel, interrogée ici par Cédric Mannu.