L’alchimie de Fulcanelli
"L’alchimie est une arme de construction massive !" nous dit Jean Artero. Pourtant décriée depuis Lavoisier (1743-1794) et à sa suite, par une kyrielle de rationalistes de tous poils (ces mêmes forces "progressistes" qui détruiront bientôt nos églises pour agrandir les parkings de centre ville), l’alchimie a de tout temps existé. Les rééditions successives des ouvrages de Fulcanelli, Le Mystères des Cathédrales (1924) et Les Demeures Philosophales (1930), ainsi les nombreuses traductions à travers le monde attestent de l’atemporalité du travail alchimique et de son universalité.
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« Ora et labora » : que ce cache-t-il derrière cette formule ("prie et travaille") tout droit sortie d'un monastère appliquant la règle de Sant-Benoit ?
Quel rôle occupe le soleil, la lumière, le feu et l’esprit dans le labora-t-oire alchimique ? Chimie et alchimie sont-elles complémentaires ou opposées ?
Pour Fulcanelli, nous dit Artero : « la chimie est incontestablement la science des faits , tandis que l’alchimie est celle des causes. La première est limitée au domaine matériel et s’appuie sur l’expérience. La seconde puise ses références dans la philosophie.
Si l’une a pour objet l’étude des corps naturels, l’autre tend à pénétrer le mystérieux dynamisme qui préside à la transformation, c’est là ce qui fait leur différence essentielle et qui nous permet de dire que l’alchimie comparée à notre science positive, seule admise et enseignée aujourd’hui, est une chimie spiritualiste parce-qu’ elle nous permet d’entrevoir Dieu à travers les ténèbres de la substance. Positive dans les faits, la chimie demeure négative dans son esprit. Et c’est précisément ce qui la différencie de la science hermétique dont le domaine comprend surtout l’étude des causes efficientes, de leurs influences selon les milieux et les conditions »
Souhaitez-vous vous familiariser à l’œuvre de Fulcanelli à travers la transmission qu’Eugène Canseliet, seul et unique disciple connu de Fulcanelli, fit de son maître?
Ses travaux s’inscrivent-ils dans un continuum avec ceux de Basile Valentin ou Robert Fludd , autres alchimistes de renom? Et que représente cette énigmatique " fraternité d’Héliopolis" ?
Réponses de Jean Artero dans cette communication de 50 min, filmée à Toulon en mai 2011 dans le cadre du colloque « Fulcanelli, alchimie d’Héliopolis » organisé par la Librairie la Table d’hermès et les Editions de la Pierre Philosophale.
Remerciements à Antoine Palfroy et Serge Goasguen.