La voie royale selon Patrick Burensteinas
Dans un siècle aussi sécularisé que le nôtre, comment oser parler d’alchimie ? De tout temps, cet art s’est exercé dans le secret et fut souvent persécuté.
Que ce soit par le clergé puis par les positivistes de tout crin : affirmer que la matière contient certains secrets, certaines forces, non mesurables par des instruments "profanes", a toujours créé incompréhension et rejet….
Aujourd’hui, certains alchimistes osent prendre la parole, et tentent officiellement de nous expliquer le but de leur quête : Patrick Burensteinas est l’un d’entre eux. Il nous livre ici ce qu’il considère être "la voie royale".
Une troisième voie, après les voies "sèche" et "humide", d’essence spirituelle donc, qui ne considère la matière que comme un relais…
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L’alchimie : une voie initiatique pour aujourd’hui ?
Toute alchimie se décompose en différents paliers que l’apprenti tente de franchir successivement. Ces étapes portent différents noms (expliqués ici), et au fur et à mesure qu’il avance dans son travail, le futur adepte comprend que sa propre personne et sa "pierre" ne forme qu’une seule et même entité.
Quand il purifie la "pierre" de ses scories, c’est en fait de ses propres imperfections dont il se débarrasse...
Un dialogue amoureux s’installe entre lui et sa "pierre", pour le meilleur et parfois pour le pire.
"Contrairement à une idée reçue, que je constate fréquemment parmi mes élèves: il est beaucoup plus difficile de se purifier soi-même que d’exercer cette action sur un métal ou sur un minéral !" nous-dit Patrick Burensteinas.
Souhaitez-vous comprendre à quoi correspond cette "voie royale" ?
En quoi consistent les "sept points de la maitrise" et où les trois principes que sont "Sel", "Souffre" et "Mercure" se trouvent-ils répartis dans le corps de l’homme ?
Eléments de réponse de Patrick Burensteinas, dans cette interview passionnante menée par Jocelin Morisson.