Introduction aux influences naturelles du ciel et de la terre sur l’humain
Le mimétisme (« mimèsis » en grec) et l’observation des lois de la nature (« phusis ») étaient déjà, avant Socrate (Ve siècle av. J.-C.), une source d’interrogations, de méditations et de débats enflammés. En effet, déjà, à cette époque fort lointaine, deux « rapports au monde » s’affrontaient : d’un côté l’approche allégorique et légendaire (poètes, prêtres…) et ceux qui cherchaient à percevoir une logique (« logos ») dans ce bel ordonnancement (« cosmos »).
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Deux mille sept cents ans ont passé, d’une structure primaire et symbolique de l’atome (« quatre éléments, quatre règnes ou qualités ») l’homme a beaucoup avancé sur un plan technique et scientifique. Pour ne citer qu’un exemple, prenons celui du tableau de Mendeleïev. Malgré ces nettes avancées, de très nombreuses pistes – des galeries mêmes ! – restent encore aujourd’hui à explorer...
Quelles sont les forces fondamentales de l’univers et ses interactions avec le vivant ?
Guy Thieux, géophysicien, est interrogé par Marie-Véronique Lechêne, dans son bureau. Il nous brosse ici un panorama assez vertigineux des pistes qui depuis un siècle et demi préoccupent certains chercheurs : gravitation, électromagnétisme, analogie entre bases atomiques et astrophysique, influences soli-lunaires.
Des recherches qui constituent « un patrimoine incorporel de l’humanité »
Les propos de Guy Thieux nous démontreront, images à l’appui, que « la terre est un astre pulsatile », que bizarrement l’infiniment petit se retrouve dans l’infiniment grand (recherches quantiques) et que l’Homme se trouve immergé dans ce magma d’interactions, dont il ne connait encore que très peu les effets.
Un ensemble de corrélations déjà présentes dans la Table d’Emeraude (IIe siècle av. J.-C.) mais que Guy Thieux renvoie (un peu sèchement d’ailleurs *! ndlr) à « la vision poétique du monde ».
Son approche et ses interrogations reposent sur la confrontation entre le monde de la Forme et celui de l’Action : étudier le comportement cellulaire, le « biorythme » et plus largement toutes les influences extérieures qui interagissent sur le corps humain.
Des questions passionnantes qui trouveront certainement des réponses le jour où l’on prouvera que nos ancêtres portaient des torques et bracelets en cuivre NON PAS seulement comme de simples ornements, mais bien à titre thérapeutique (paléomagnétisme) et, par la même occasion - puisque nous abordons les questions insolubles pour notre époque - apporter une explication rationnelle au fait que la proportion anatomique de l’Homme dans ses parties solides et liquides est exactement la même qu’entre celui des mers et des terres émergées…
* ce texte, qualifié un temps, à tort, de « magie talismanique » inspire depuis deux mille ans tous les mystiques et métaphysiciens occidentaux, qu’ils soient chrétiens, juifs ou musulmans…