Expériences hors du corps, entre illusion et réalité 2/2 (questions)
Cette seconde partie de l’exposé est consacrée aux questions du public, présent dans les locaux de l’IMI, et les réponses de Jocelin Morisson. Il revient ainsi notamment sur la difficulté (impossibilité ?) de demander à un expérimentateur, en conditions expérimentales de laboratoire, de s’orienter vers telle ou telle cible et de la décrire. Car entre la consigne qui lui est donnée alors qu’il est éveillé et en pleine faculté de ses moyens et l’état de sommeil (transe ? voyage astral ? sortie hors du corps ?) dans lequel il va entrer peu de temps après l'entretien : il y a un seuil cognitif quasi infranchissable.
abonnez-vous pour un accès à tout le catalogue !
En effet, malgré la meilleure volonté du monde, et de surcroit la pression qui l’entoure (labo, blouses blanches, protocoles scientifiques stricts) l’expérimentateur, une fois qu’il a basculé dans cet état de conscience élargie, ou sommeil, ne se souvient bien souvent plus du tout de la mission qui lui était impartie.
« Théorie » et « pratique » incompatibles quant à une rationalisation des corps subtils, des états de conscience modifiée ?
Les champs de la psyché, de la parapsychologie, semblent toujours avoir « un coup d’avance » sur les sciences de leur temps. Est-ce à dire que ces domaines de recherche, à commencer par celui de l’inconscient, sont dotés d’une autonomie* propre ?
Balayant toute approche réductionniste, car non seulement inappropriée sur ces sujets, mais aussi, et surtout indigne quant aux interrogations réelles qui entourent ces « voyages », Jocelin Morisson répond : on ne peut expliquer l’inconnu par le connu !
* Cf. Jung, La dialectique du Moi et de l’Inconscient