Hermétisme et alchimie de Notre-Dame de Paris 3/3
Dans ce troisième et dernier volet de la présentation du symbolisme hermétique de Notre-Dame de Paris, Jean-François Blondel nous invite à plusieurs réflexions :
- Les bestiaires représentant des animaux fantastiques tels centaures, sirènes ou dragons ailés sont-ils issus de la libre imagination des imagiers du Moyen Age comme l’affirment les historiens d’art actuels ou au contraire, ces figures s’inscrivent-elles dans un langage codé, qui serait perdu de nos jours? Pour quelles raisons retrouve-t-on donc ces mêmes représentations dans d’autres cathédrales françaises ?
- Quelle vision avaient les hommes de l’époque de Philippe Auguste du Moyen Age ?
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Viollet-le-Duc, lorsqu’il a entrepris le sauvetage de la cathédrale au XIXème siècle y-a-t-il ajouté des emprunts romantiques, notamment les nombreuses chimères qui semblent nous scruter à 63 mètres de hauteur?
- Quelle est la signification de l’étoile flamboyante (pentagramme ailé) qui orne le coq qui surplombe la flèche du bâtiment à 96 mètres de hauteur et pourquoi Viollet-le-Duc s’est-il représenté, lui-même, faisant dos aux apôtres, une règle à la main et se cachant le visage de cette lumière ?
- Saint-Thomas d’Aquin, à qui l’on attribue de nombreux traités d’alchimie, est représenté dans le transept avec un soleil en sautoir, assis sur un cube dont semble sortir une eau précieuse : serait-ce le dissolvant universel, connu des alchimistes, et qui correspond à une étape bien précise du Grand Œuvre ?
- « Sacrifier, c’est créer du sacré » écrivait Mircea Eliade : pourquoi la construction puis la rénovation de la cathédrale est-elle parsemée de morts violentes? Les vieilles traditions opératives des bâtisseurs qui voulaient que le sang soit versé afin d’assurer la pérennité d’un édifice est-elle toujours vivace ?
Autant d’interrogations et de mystères que soulève Jean-François Blondel dans ce volet de 30 minutes.