Sol Invictus : solstice d’été sur Carnac
Carnac, dans le Morbihan, fut certes réputée dans les années cinquante pour son casino et son centre de thalassothérapie. Mais il se trouve que six mille ans avant notre ère, à cet endroit, nos ancêtres ont érigé de nombreux monuments gigantesques (mégalithiques) : tumulus, dolmen et cercles de pierre. De nos jours, malgré notre haute technologie, on ne sait toujours pas répondre ni au "comment" ni au "pourquoi" de ces constructions. Comment : ces hommes sont-ils parvenus à réaliser des sanctuaires aussi gigantesques et des alignements astronomiques aussi précis ? Pourquoi : la finalité de ces construction était-elle religieuse ? Destinée au culte des morts ? La symbolique d’un panthéon céleste ? Pour des soins énergétiques (une thalasso avant l’heure ? ;-))…
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Pour en avoir le cœur net (le soleil représente le cœur dans le symbolisme du corps humain), nous avons installé une caméra, avec respect du lieu naturellement, dans la chambre funéraire du cromlech de Carnac. C’était un vingt-et-un juin, à cinq heures du matin : le moment où le soleil, invincible car solsticial, se lève.
Au solstice le soleil "s’arrête".
Le but de ce reportage méditatif (une fois n’est pas coutume sur notre site, aucun mot ne sera prononcé) est d’essayer de nous replacer dans le sentiment de contemplation que l’homme du néolithique pouvait ressentir à ce moment précis. Notamment lorsque les nuages paraissent s’embraser devant cette énorme boule de feu, puis lorsque les premiers rayons du soleil frappent le menhir le plus haut, et irradient ensuite les pierres levées, successivement, les unes après les autres.
Cet "arrêt" : une invitation à se recentrer ?
Ce même Soleil sera vénéré deux milles ans plus tard par la civilisation égyptienne, sous la forme du Dieu Râ, et qui deviendra probablement la source du monothéisme.
On ne connait rien de la civilisation qui a érigé ces mégalithes. La civilisation égyptienne, qui possédait l’écriture, nous est mieux connue notamment depuis les recherches de Champollion (1790-1832) qui a décrypté les hiéroglyphes. Néanmoins, de très nombreux mystères subsistent aussi sur l'Egypte. Ces deux civilisations ont comme point commun d’avoir toutes deux bâti des temples de pierre gigantesques, à deux mille ans d’intervalle. Existe-t-il donc une sorte de filiation entre elles ?
Amis égyptologues et amis archéo-astronomes, pourrions-nous vous réunir autour d’une table ronde afin que vous répondiez à cette question, fort simple :
Que sait-on du lien réel entre Karnak et Carnac ?