La géographie sacrée de Jean Richer : zodiaques et temples dédiés à Apollon pour sacraliser Grèce et Rome antique

Qui se soucie, de nos jours, de la signification (voire de l’influence) d’un lever « héliaque » d’une étoile et de son coucher ? C’est à dire ce bref moment durant lequel, à l’horizon, au matin et aurore naissante, les rayons du soleil levant absorbent ceux d’une étoile et la font disparaitre, ou à l’inverse, d’un point de vue toujours purement géocentrique et terrestre, le soir, le soleil disparait à l’horizon pour laisser place à une étoile, celle-ci étant transfigurée par lui et poursuit sa course dans le ciel crépusculaire… 

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Certainement pas nos urbanistes ou architectes contemporains, qui, pour l’écrasante majorité d’entre eux, n’ont jamais été sensibilisés ni au symbolisme, ni à la mythologie et encore moins à l'astronomie ! « Matérialisme » et « pragmatisme » : voici les fleuves qui irriguent cette nouvette terre nommée « modernité ». Pour quelle fertilité ?

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A la recherche d’une cohérence à la fois géographique, mythologique et zodiacale d’une ville, d’un temple.

Henri Pornon a longtemps étudié les travaux de Jean Richer, universitaire français (1915-1992), principalement connu pour ses études en littérature contemporaine. En 1947, Jean Richer faisait paraitre : « Gérard de Nerval et les doctrines ésotériques » (Griffon d’Or).

Mais, comme bien souvent chez les hommes remarquables,  il existe un second Jean Richer, passionné par l’étude de l’héritage du monde antique, et qui prolonge son analyse symbolique et intérieure (« esôterikos ») vers un questionnement précis : quelles sont les raisons - et signes - qui auraient incité nos anciens à choisir tel endroit, tel lieu, tel nom, telle monnaie ou telle divinité pour fonder un temple, une cité. Quels critères dictaient leurs choix ?

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« Diviniser la surface de la terre, c’est la rendre semblable au ciel ». Outils, marques et proportions au diapason de cette ambition.

Sur une période précise, à savoir le VIIIème siècle avant notre ère, époque marquée par le « jeune » héritage égyptien, mais au cours de laquelle les cultures grecque, phénicienne, carthaginoise et étrusque ont rivalisé d’influence - et de cette émulation sont nés nos alphabet, calendrier et systèmes métriques actuels – Jean Richer a tenté de poser des balises épistémologiques. Nous sommes alors avant Socrate et Platon.

Justement : respecter « les Lois », atteindre le bonheur et la vraie sagesse passaient par le respect et l'observation des nombres, des proportions et des dieux du ciel,  consignait Platon trois siècles plus tard, dans Épinomis (cf. ses Dialogues). Un texte et une « prise de terre » sur laquelle Jean Richer a pour partie souché ses recherches.

Souhaitez-vous vous monter dans cet aéronef - et aréopage - avec Apollon / Hélios aux commandes, et découvrir cette Divine Mère Méditerranée comme vous ne l’avez jamais encore vue ? Ni embrassée ? 

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