L’Axe initiatique du Louvre : remonter à la source 1/2
Dans « Her-Bak, disciple », Isha Schwaller de Lubicz relatait l’existence de deux voies initiatiques distinctes. La voie collective osirienne (terme venant de « Osiris »), voie longue et civilisationnelle, et la voie horienne (de « Horus », lui-même fils d’Osiris) voie individuelle et courte. Précédemment Stéphan Levacher avait évoqué dans « le Chemin de Montmartre » cette voie horienne.
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A présent il aborde cette voie collective osirienne à travers la symbolique du Louvre, son tracé, son statuaire et, suivant les rives de la Seine, sa perspective vers la mer.
La philosophie du patrimoine permet d’objectiver l’invisible.
Quelles étaient les intentions réelles du donneur d’ordre de l’époque, qu’il soit architecte, Roi, ou Président de la République ? Celles-ci relevaient-elles du conscient, ou de l’inconscient ? Individuel ou collectif ?
Stéphan Levacher, tel un scribe des temps modernes, pointe toutes les concordances et analogies sur près de mille cinq ans d’histoire, de Sainte-Geneviève, patronne de Paris, à la Pyramide de Pei : qu’elles soient historiques, symboliques ou phonétiques. Cf. la Langue des Oiseaux.
La symbolique du Louvre comporte deux axes, deux lectures : spirituelle et temporelle.
Ce premier volet vise à « remonter à la source », tandis que le second évoquera « la sortie de la caverne », cela en référence à Platon.
En suivant le fil logique des travaux de Stéphan Levacher, on lève un peu plus le voile vers ce que les anciens nommaient « métanoïa ». Un changement de notre regard sur ces édifices et sur notre propre histoire : « cela pour un déploiement total des potentialités insoupçonnées de notre être, et un jaillissement de celles-ci selon un centre retrouvé »...