Le Ka et la magie égyptienne
Il y a moins de deux siècles, les scientifiques européens découvraient que le cerveau humain était doté de pouvoirs inconnus (cf. l’hypnose) et que tous les corps étaient animés d’un « fluide universel » (cf. le magnétisme). Au même moment, à quatre mille kilomètres de distance, les archéologues mettaient au jour les vestiges d’une civilisation d’une richesse inouïe : l’Egypte antique. Le monde entier découvrait alors, stupéfait, ses temples et pyramides, ses hiéroglyphes et son riche panthéon de Dieux jusqu’alors inconnus….
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Au-delà de ce télescopage calendaire : quel fil d’Ariane relie ces trois découvertes ? Ils rappellent à l’Homme l’existence, la prégnance, de la pensée magique au fil de son histoire, et par là-même, sonnent le glas d’un positivisme triomphant et d’une approche strictement mécaniste du corps humain. Sont concernés, en premier lieu, la religion, la médecine, notre compréhension globale du réel, ainsi que notre propre passage sur Terre !
Le « Ka », énergie vitale et immortelle, versus « Shout », l’ombre de l’Homme
Il y a six mille ans de cela, donc, sous l’ère des Pharaons, il était d’usage de considérer qu’en plus de son enveloppe corporelle, charnelle et périssable, tout être humain était parsemé d’une dizaine de corps subtils, invisibles à nos sens.
Ces composantes éthérées, en plus de fournir l’énergie vitale (le Ka) à notre constitution formaient une graduation précise entre notre corps physique et notre âme.
Si de nos jours, en Occident, on peine déjà à circonscrire, d’un point de vue strictement binaire, le Corps de l’Âme, les Egyptiens, eux, avaient établi une dizaine de gradients entre ces deux rives. Cette gamme formait autant de points d’ancrage leur permettant de se déplacer sur un plan astral, rendre visite à leurs défunts ou s’assurer un paisible séjour au royaume des Morts.
Ces corps subtils, ancêtres des chakras que l’on connait, survivaient à la mort du corps physique, d’où l’importance accordées aux rituels de momification…. Où rien n’était laissé au hasard.
Maja Cardot se passionne pour ces questions depuis plus de cinquante ans. En compagnie d’Hervé Solarczyk, elle a accepté de nous relater ses expériences personnelles, notamment lorsqu’elle fréquentait les cercles de Jacques Breyer. Tous ces amis se rendaient en effet souvent en Egypte, dans les pyramides…
Au gré de ses confidences, de ses souvenirs de « formatrice » en ces domaines résolument « fantastiques », et carrément très « occultes », elle nous donne ici des clés de compréhension pratique, méditative notamment, pour parvenir à se connecter avec « cette antenne cosmique » (Ka) et gérer pour le mieux son antithèse, le Shout, l’Ombre qui « rejette les résidus psychiques à la terre »…
Un nouveau langage, celui de la « spiritualité de l’Egypte ancienne » qui connait un regain d’intérêt actuellement, et qui, adossé à la médecine de l’information, (terminologie autrement plus contemporaine que celui de la « pensée magique »), permettra sans nul doute de percer le voile de mystères qui entoure, encore aujourd'hui, cette civilisation…