Les sites mégalithiques de la Nouvelle Angleterre
Aussi étonnant que cela puisse paraître, on dénombre de part et d’autre de l’océan Atlantique, tant dans les USA actuels qu’en Europe des constructions mégalithiques comparables. Hugh Newman a ainsi photographié et étudié plusieurs centaines de sites néolithiques dans les états nord-est des USA (Vermont, Maine, Massachusetts, New Hampshire, NY) et nous donne dans cette conférence le résultat de ses recherches.
Les chambres, dolmen ou cercles de pierres trouvés comportent des similitudes: en effet, ils sont quasiment tous alignés vers l’Est et leur déclinaison accompagne le cycle solaire.
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Ainsi, ceux qui ont une déclinaison « 0 », c'est-à-dire plein-est, sont construits pour que leur ouverture soit dans l’axe de l’équinoxe d’automne. Ceux à « +23,5 ° » au solstice d’été et ceux à « –23,5° » au solstice d’hiver.
Autre information, très troublante, certains linteaux comportent des inscriptions phéniciennes ou celtes, évoquant notamment le Dieu Bel [BAWL] « The Shining God », Belenos pour les celtes.
Ces découvertes soulèvent de très nombreuses questions, entre autres :
1°) des échanges entre nos deux continents se sont-ils opérés à l’époque du néolithique ? Des tailleurs de pierre, des Vikings ou des flottes phéniciennes sont-ils arrivés jusqu’au nouveau monde d’alors? Un corridor aujourd’hui englouti aurait-il existé ?
2°) Ces mégalithes forment-elles, de par leur solidité, l’unique survivance d’une civilisation perdue, où les hommes disposaient de technologies perfectionnées analogues à celles que nous avons actuellement ? Que nous reste-il de cette civilisation à part ces blocs de pierres géants dont personne ne sait (tout comme les pyramides d’Egypte) comment ils ont été assemblés ?
Hugh Newman nous livre ainsi dans cette conférence le fruit de ses recherches et déplore que les scientifiques américains refusent de classer ces monuments principalement sous la pression des promoteurs immobiliers ou des bâtisseurs d’autoroutes, ce qui permettrait non seulement leur conservation mais aussi leur étude approfondie.
Quel degré d’incompétence symbolique, spirituelle, a amené notre monde moderne et ses scientifiques à ne voir dans ces chambres préhistoriques que des « caves à légumes » ou ne considérer ces dolmens que comme des « tables à sacrifice » pour les Indiens? Les scientifiques américains, à l’instar de leur pays, n’auraient-ils comme préoccupation majeure que de « se gaver la panse » ou de «faire couler le sang » ?
A vous de vous faire une idée, dans cette conférence de 55 minutes filmée lors du Colloque Solstice d’été à Plouharnel.