Balzac et l’école du désenchantement
« Littérature des idées, littératures des images » : Anne-Marie Baron nous présente ici les nombreuses facettes de l’œuvre de Balzac. Une fresque inattendue, bigarrée, et dont le seul qualificatif de « littérature » apparaitra désormais comme fort limitatif. En effet, grâce à l’analyse faite par Anne-Marie Baron, on découvre qu’à travers l’éclectisme de son œuvre, mêlant entre autres thématiques critique des mœurs et fantastique, de nombreuses disciplines appartenant aujourd’hui aux sciences humaines se trouvent convoquées.
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Psychologie, sociologie, philosophie, et métaphysique (« la sphère des causes »), entre autres…
Balzac a inventé les termes de « modernité » et de « désenchantement »
Rappelons qu’à l’époque de la rédaction de « La Comédie Humaine » (1830-1850), le terme, justement, de « sciences humaines » n’existait pas… Et que le sociologue Max Weber n’était pas encore né.
Anne-Marie Baron nous plonge ainsi avec délice - et humour - dans cette époque secouée par de grands bouleversements politiques (1789, 1815 et 1830), où la tartufferie s‘est généralisée au même rythme que l’essor rapide de la bourgeoisie….
Son antidote : l’école du rire et le gai savoir.
Une vision on ne peut plus actuelle d’un Balzac anticonformiste, avant-gardiste et visionnaire.
Exposé enregistré lors de la 39ème Journée Politica Hermetica « Ésotérisme, littérature et politique », que nous remercions.