Futurisme et ésotérisme à Rome : autour de Giacomo Balla
Giacomo Balla est-il devenu « le plus grand peintre italien, abstrait et communiste » ? Cette reconnaissance artistique, et consécration, Giacomo Balla (1871, Turin - 1958, Rome) l’a en effet reçue à la fin de sa carrière, après la seconde guerre mondiale. Dès 1910, Balla gagna les rangs du futurisme. Un courant d’avant-garde italien, alors naissant, qui rejetait la tradition esthétique et exaltait la modernité, en particulier la civilisation urbaine, les machines et la vitesse.
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Le futurisme se voulait être une rupture à la priorité donnée à l'homme, pour insérer l'humanité dans une « vibration universelle ».
Quand l’art se veut « total », incluant en cela philosophie, spiritualité et politique...
Chez Balla en particulier, et dans le futurisme en général : couleurs et lumières sont utilisées afin d'exprimer une « sensation dynamique/énergique », une simultanéité des états d'âme et des structures multiples du monde visible.
Une invitation à changer de regard, donc d’être. Initiations, ésotérisme ?
Massimo Introvigne nous relate ici le parcours artistique, philosophique et politique du peintre, et sculpteur, italien Giacomo Balla. Une plongée inédite dans le Rome ésotérique des années 1910 à 1940, alors animé de multiples tendances hétérogènes voire antagonistes : idéal théosophique, franc-maçonnerie, fascisme, sans oublier l’église catholique !
Des ingrédients détonants – et explosifs si on les allie – qui bénéficièrent à cette incroyable effervescence artistique et spirituelle…
Enregistrement réalisé lors des dernières journées Politica Hermetica, que nous remercions.