Fête un rêve avec Chomo
L’ART est une pulsation. Une pulsation qui se transforme, au gré des parcours et sensibilités de chacun, en RENCONTRE. Nous avons posé cet été nos caméras en plein cœur de la forêt de Fontainebleau, dans le Village Préludien que bâtit de ses mains l’artiste singulier Chomo (1907-1999). Esotériste, guérisseur, mystique, ermite, anarchiste et écologiste de la première heure, Chomo a laissé une œuvre dense et protéiforme : de ses « Bois Brûlés » que loua un certain André Breton dans les années 60, jusqu’à ses ready-mades utilisés de manière à la fois cathartique et ingénieuse dans son « Eglise des Pauvres ».
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Fabrice Azzolin, enseignant aux Beaux-Arts de Nantes, directeur artistique de ce village, et Patrick Lepetit, historien du surréalisme, débattent ici en compagnie de la médiatrice culturelle Anicée Dautref.
Art Brut et Arts Singuliers comme tremplins vers le Monde Onirique.
L’ « Art » est devenu une jungle. Art contemporain, classicisme, romantisme, Arts des fous, Arts des prisons, Art médiumnique, Arte Povera, Art Moderne : comment se repérer dans ce dédale d’expressions foisonnantes et souvent déroutantes ?
Qui, au juste, nous fournit le coupe-coupe nécessaire - ou à défaut peut donner le LA - dans ce monde en perpétuelle mutation où « Inconscient » et « Anima Mundi » forment les deux jambes d’une même Matrice ? Le Ministère de la Culture, les musées, les galeristes ?
Entre provocations, art de consommation et de divertissement : l’Art comme prise de Terre et paratonnerre d’un instant T.
A travers de nombreux exemples, parmi lesquels Dada, Picasso, Duchamp, Beuys, Breton, Deleuze et tant d’autres, nos trois intervenants sonderont les racines invisibles, occultes, qui président à tout acte de création.
Ils s’interrogeront, aussi, sur la possibilité que ces créations seraient porteuses, au-delà de leur hétérogénéité apparente, d'un éclairage inédit, salvateur, souvent décapant, sur « ce que dit notre époque ».
Un livre ouvert où l’image devient magie, l’œuvre une prophétie.
A une époque marquée par un « aplanissement culturel » (expression de Pasolini !) sans précédent, où un hygiénisme culturel univoque, uniforme et osons l’expression « abrutissant » semble nous envahir, nos trois intervenants tenteront d’identifier, et de révéler, ces pépites qui sous ce fatras de bric et de toc sommeillent malgré tout, un peu partout.
« Eloge du regard » pensez-vous ?