La place de l'image dans le champ divinatoire
"Une image vaut mieux qu’un long discours" nous rappelle Jacques Halbronn, et de s’interroger : "pour quelles raisons, au XVIème siècle, en France, alors que la majorité de la population ne savait ni lire ni écrire, les éditeurs ont-ils censuré la plupart des images des textes à caractère prophétique qui illustraient notamment les Centuries, le Mirabilis Liber, les Vaticinia…. alors que les éditions étrangères, notamment allemandes, en comportaient un très grand nombre ?"
abonnez-vous pour un accès à tout le catalogue !
En s’émancipant de leurs images, ces textes devaient-ils devenir l’apanage d’une élite aristocratique (qui savait lire) et se couper de la population paysanne, à qui pourtant ces images étaient principalement destinées ?
En remontant au fil de l’iconographie des Almanachs de -500 AVJC à +1560 APJC (Almanachs qui illustraient le quotidien des Français, paysans ou aristocrates confondus, et ce au rythme cyclique des saisons), Jacques Halbronn nous propose une analogie inédite : une corrélation entre les vingt-deux arcanes majeurs du tarot et non seulement la roue du zodiaque mais encore celles des maisons astrologiques !
En effet, si les douze signes du zodiaque ou les planètes sont richement dotées d’images, les douze maisons, elles, sont restées depuis le XVIème siècle totalement privées d’images. Privation que Jacques Halbronn tente ici de nous restituer. Quelles sont les raisons de cette censure ?
Les rapprochements Planètes-Signes et lames du Tarot résistent-ils à la comparaison des images issues des Almanachs du haut moyen-âge (par ex : le signe des Gémeaux avec la planète Vénus et non Mercure ?).
Souhaitaient-vous découvrir le continuum iconographique que nous propose Jacques Halbronn avec la Lame du Bateleur-> le Verseau –> le mois de Février et les almanachs médiévaux ?
Réponses de Jacques Halbronnn dans cette interview de Paul Roland d'une durée de 51 min et enregistrée au Forum 104.