Métapsychisme et spiritualité
Observer le monde d’un point de vue global (ou "holos" en grec, mot désignant "le tout" et dont sont issus les adjectifs holistique ou holotropique) nécessite de faire table rase des pudiques circonvolutions langagières ou intellectuelles de son époque. Il en va ainsi du préfixe "para" et de tous les mots qui lui sont juxtaposés.
Si nous reconnaissons la réalité d’un parapluie ou d’un paratonnerre : qu’en est-il de la parapsychologie… ou du paranormal ?
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Ces deux domaines appartiennent-ils respectivement à l’étude de la psychologie et de la normalité, ou bien en sont-ils exclus ?
Les sciences humaines sont certes très récentes si on les resitue dans l’histoire des idées, mais par nature elles sont inexactes… fluctuantes…humaines, trop humaines diront certains.
"L’Institut Métapsychique International a été créé en 1919 nous dit Djohar Si-Ahmed, sa secrétaire générale, afin d’étudier les forces intelligentes latentes qui sont à l’intérieures de l’esprit humain". Ces forces sont classées en deux groupes : d’une part il y a les forces subjectives, celles qui permettent d’aller chercher des informations au-delà de la réalité habituelle (télépathie, clairvoyance, prémonition) et d’autre part les forces objectives, qui agissent sur la matière (psychokinèse, esprit frappeur, lévitation) …
A la suite des premières recherches menées au XVIIIème siècle par Franz-Anton Messmer (sur le magnétisme animal) puis de Puységur (sur le somnambulisme) et à l’aune de la psychanalyse, La science humaine par excellence du XXème siècle : que connait-on vraiment des pouvoirs de la psyché sur l’Homme et sur son environnement ?
La recherche des neuroscientifiques s’inscrit-elle dans l’orbe successif de Freud (de l’importance des éléments biographiques pour un analysé) puis de Carl Gustav Jung (élargissement à l’inconscient collectif) puis de Stanislas Grof (élaboration du transpersonnel, des états modifiés de conscience et de la respiration holotropique) ?
A l’heure où les recherches sur le cerveau humain, sur la puissance de nos émotions ou de notre âme progressent à grands pas : quelle part de l’humain ou de physiologie en générale subsiste-t-elle ? A défaut d’autre qualificatif adéquat sommes-nous en présence de "spiritualité" ?
Réponses de Djohar SI Ahmed, Gérald Leroy-Terquem et Michel Cazenave dans cette table ronde de 54 minutes enregistrée au Forum 104