Portrait d’un moine «errant»
Voici un portrait qui sort des "sentiers battus" de la spiritualité ou de "l’initiation". Pierre Septier, après avoir fréquenté les bénédictins, les chamans africains, les rosicruciens et les groupes Gurdjieff s’est tourné vers les églises gnostiques chrétiennes.
Simple passade qui en appellera une autre direz-vous ? Rien n’est moins sûr. En effet, lorsque l’on entend Pierre évoquer avec sincérité son parcours : à savoir une inlassable quête de repères immuables dans un monde si changeant, une authentique recherche d’un groupe qui travaille sur la qualité des énergies, sur la parole, loin d’une approche quantitative ou numérique : on le croit et il nous donne envie de le suivre !
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Le monde de la spiritualité est gangrené depuis plusieurs décennies par une influence mercantile, clairement originaire du continent nord-américain, influence où la séduction est omniprésente, le discours toujours rassurant. Si son but avoué est de trôner en tête de gondole des grand-magasins : telle n’est pas la démarche de ces hommes et de ces femmes qui embrassent la Gnose chrétienne : un champ d’expérience théurgique et "opérative" qui plonge ses racines aux origines même du christianisme.
Souhaitez-vous lever pudiquement le voile sur les pratiques de ces moines "errant", sur leur liturgie, leur ascèse ou… leur alchimie interne?
Réponse de Pierre Septier, ce "voleur du feu prométhéen" comme il se décrit lui-même, dans cette entrevue de 22 minutes enregistrée à Cordes sur Ciel (Tarn).