Femmes mystiques chrétiennes et musulmanes
A l’instar de Saint-Jean de la Croix, qui se définissait comme "l’épousée du Ciel"… Leili Anvar nous interpelle : "Pour être réalisé, un Homme doit-il devenir femme ?". Thérèse d’Avila (1515-1582) et Malek Jân Ne’mati (1906-1993). Deux femmes, mystiques, exceptionnelles que tout oppose extérieurement…. mais que tout réunit intérieurement.
En effet, quatre siècles les séparent. L’une est espagnole, fervente catholique, tandis que l’autre est originaire du Kurdistan iranien, issue d’une communauté mystique chiite ; les Ahl-e Haqq. (Vous pouvez voir ici une vidéo de notre site sur le Yârsânisme).
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Que réunit donc ces deux femmes ? Pour Leili Anvar ; la lecture de leurs œuvres et la connaissance de leurs vies respectives, témoignent d’une même expérience théophanique. Une manifestation divine « qui irradie tout », un amour radical, absolu, incandescent qui engendre l’abandon du soi.
Cette capacité d’abandon est, pour Leili Anvar, généralement plus développée chez les femmes que chez les hommes, et c’est la raison pour laquelle elles bénéficieraient d’une prédisposition certaine à ce type d’expérience.
Souhaitez-vous aller à la rencontre de ces femmes au parcours hors du commun ?
Réponse dans cet exposé de Leili Anvar, filmé à la commanderie templièred’Arville, dans le cadre du colloque "Femmes d'Orient et d'Occident" organisé par l’Institut du Monde Arabe (IMA) auquel nous adressons nos remerciements.