Les mystères dans les Hymnes orphiques : continuité ou rupture ?
Le monde moderne en général, et ses universités en particulier, aiment à spécifier, circonscrire ses champ d’études et de recherches. Dès lors, quand on s’approche des « Hymnes orphiques » et étudie ses fameuses tablettes pour l’Au-delà, les « Lamelles d’Or » (affirmer une continuité entre les Hymnes et les Lamelles ne fait pas l’unanimité au sein des chercheurs, nous-rappelle Anne-France Morand) : sommes-nous dans le champ d’étude de la Littérature, de l’Histoire des religions, ou de l’Esotérisme ?
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Anne-France Morand nous invite ici à considérer chacune de ces trois voies d’approche. Une démarche médiane, sage et prudente, « puisqu’en l’état, les découvertes archéologiques sont déjà fragmentaires… et ce voile de mystère ne fait qu’obscurcir, un peu plus, le tout » nous dit-elle.
Des textes, des poèmes, où l’auditeur est invité à chercher des fils de sens...
« Hymnes allusifs et peu narratifs », où « la distinction entre l’orant, l’orateur ou le romancier est souvent ténue », sans omettre la présence de sons bruyants, destinés à sortir de leur sommeil les Dieux souterrains ; Anne-France Morand nous propose ici une lecture sous trois angles des Hymnes orphiques.
1. quels sont les termes liés aux mystères dans les Hymnes orphiques ?
2. que peut-on dire de la position de l’orant dans l’apparition de phénomènes qui se sont produits pendant ces premiers siècles ?
3. constate-t-on une évolution entre rituel, mythe et mystères ?
Souhaitez-vous mieux connaitre ce panthéon de Dieux venus de Thrace, et découvrir les liens qui unissent Dionysos, Sémélé et Orphée ?
Enregistrement effectué à l’INHA, Paris, le 20/09/2018. Colloque international organisé par Nicole Belayche (EPHE, PSL / AnHiMA), Philippe Hoffmann (EPHE, PSL / LEM) et Francesco Massa (Université de Genève), auxquels nous adressons nos remerciements.