Le Roi du Monde de René Guénon
Angélisme, naïveté, syncrétisme ? Les critiques contre Le Roi du Monde, ouvrage de René Guénon, paru en 1927 (Ed. Gallimard) sont nombreuses et, pour certaines d’entre-elles, fort justifiées. Certes, affirmer, le plus sérieusement possible, l’existence matérielle d’une sorte de super Olympe, au centre du monde, où trônerait un "Roi" peut prêter à sourire. Mais la clef ne serait-elle pas de s’astreindre à une lecture exclusivement métaphysique de cet ouvrage ? Et la principale erreur de René Guénon n’est-elle pas d’avoir omis de nous le préciser ?
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Ce qui fait dire à Jean-Pierre Laurant : "d’une documentation discutable, René Guénon aboutit à une métaphysique remarquable… ". Ouf !
La tradition hindoue a ouvert Le Cycle, et l’actuel Kali Yuga est en train de le clore.
Souhaitez-vous ainsi vous familiariser avec la notion de Tradition Primordiale : "cette tradition qui naquit quand naquirent les jours… "? Et selon cette grille de lecture métaphysique, comprendre que les apparitions de Melchisédech (pour les juifs), Manu (pour les hindous), les Rois Mages (pour les chrétiens) ou même l’Adam Kadmon (pour les franc-maçons !) ne sont que des évènements "auxiliaires" au regard de cette Tradition ?
Eléments de réponses de Jean-Pierre Laurant et de Jean-Marc Vivenza, interrogés ici par Caroline chabot.